Avantages de la fermeture collective des entreprises de construction
88% des entreprises de construction ont une fermeture collective en juillet
En juillet, le secteur du bâtiment est traditionnellement collectivement en congé. Cette année, cela se passe en 4 vagues. Les entreprises de construction établies à Bruxelles et Hal-Vilvorde sont déjà en vacances depuis le lundi 2 juillet. Pour la province d'Anvers et la région de Louvain, les vacances du bâtiment débutent le 9 juillet. Le 16 juillet, ce sera au tour des provinces du Limbourg, de Flandre orientale et occidentale. Les entreprises de construction de Lokeren et Hamme devront encore attendre le 24 juillet. Il ressort d'une enquête de la Bouwunie que 88% des entreprises de construction avec du personnel ont une fermeture collective annuelle. La plupart (81%) suivent la réglementation de vacances collectives de leur région. D'autres ont établi leur propre règlement (16%) ou suivent celui de la région où elles travaillent souvent. La fermeture collective s'applique dans 83% des cas à tous, sans exception. Chez les autres, soit le gérant, soit un ou plusieurs travailleurs continuent encore un peu de travailler. Les réglementations collectives régionales pour les entreprises de construction avec du personnel ne sont pas obligatoires. Ceux le souhaitant peuvent s'en écarter. Les entreprises exécutant des travaux routiers le font souvent afin de limiter les désagréments au niveau de la circulation. Tout ceci offre des avantages sur le plan de l'organisation et du timing pour l'entreprise comme pour les équipes. D'autant plus que les travaux dépendent de la livraison rapide de matériaux de construction, de collaborations avec d'autres entreprises, entrepreneurs principaux et sous-traitants. “Si tout le monde est en vacances en même temps, les chantiers tournent à plein régime les autres jours. Les délais sont respectés plus facilement. Cela évite que l'entreprise soit durant une longue période en mode vacances et ne travaille qu'à moitié. C'est l'atout majeur du congé du bâtiment”, conclut Jean-Pierre Waeytens, secrétaire-général de la Bouwunie.
